Le monde entier a suivi pendant plusieurs mois les campagnes électorales d’Hillary Clinton et de Donald Trump et leur rivalité enragée. Retour sur un duel entre deux politiciens et des élections qui ont fait parler.
C’est une victoire pour le moins étonnante du républicain Donald Trump, opposée aux sondages, à laquelle les américains accompagnés du reste du monde on fait face le 8 novembre 2016. Celui-ci a obtenu la majorité puisqu’il a reçu 290 électeurs sur les 270 nécessaires contre 228 pour sa concurrente démocrate : Hillary Clinton.
Mais avant de rentrer dans les détails de cette élection et de ses impacts, expliquons tout d’abord le déroulement d’une élection aux Etats-Unis. Celle-ci se fait par le suffrage universel indirect, la différence avec le suffrage universel direct est que les électeurs ne votent pas directement pour le concurrent présidentiel de leur choix. Ils votent pour des grands électeurs qui appartiennent à des partis politiques, notamment les plus importants dans chaque état : les républicains et les démocrates.
Les grands électeurs sont élus dans chacun des 50 états pour représenter le peuple. Il y en a exactement 538 : 100 (pour le nombre de sénateurs), 435 (pour le nombre de représentants) + 3 qui sont des grands électeurs de Columbia mais qui n’appartiennent pas à un état.
Dans certains états, le scrutin du bulletin est déjà connu. Par exemple, le Texas vote pour les Républicains depuis 1980 tandis que New York vote pour les Démocrates depuis 1988. Cependant, dans d’autres états comme la Floride, les résultats balancent entre les deux partis, on les appelle les swing states. Leurs résultats sont déterminants.
C’est ainsi que d’après le journal Libération, « l’idéal type de l’électorat de Trump est très nettement masculin, blanc, assez peu diplômé, âgé de plus de 45 ans, résidant de petites villes ou de la campagne, plutôt chrétien et pessimiste pour l’avenir de son pays. A la question : « Quelle est la plus importante qualité qu’un président doit posséder ? 83 % des sondés ayant voté pour lui répondent : « il doit pouvoir amener le changement », seuls 8% considèrent que « l’expérience » importe. » Ce qui en dit déjà long sur les 5 années à venir…
Trump sera officiellement président le 20 janvier, il en aura choqué plus d’un avec ses discours et ses propositions aussi racistes que choquantes telle que la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique ou interdire l’entrée des Etats-Unis aux musulmans… Cependant il a bien vite remis ses paroles en cause pour des décisions un peu plus rassurantes, et le monde entier attend de voir comment cet homme d’affaires hors pair va présider le pays de l’Oncle Sam.
Rhita Bouabid
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