Parler d’écologie c’est bien, faire un geste pour l’écologie c’est encore mieux mais qu’en est-il de Descartes ? L’établissement s’enorgueillit d’avoir une association à ce sujet qui entreprend des actions régulièrement mais est-ce que les principes prônés sont-ils vraiment respectés ?
Descartes a la chance d’avoir depuis 2015 une association dédiée à l’écologie qui est à l’origine de nombreuses actions intra-muros comme extra-muros et d’être un lycée relativement écologique. En effet, Descartes participe (à une échelle microscopique mais tout de même) à l’absorption du CO2 grâce aux nombreux espaces verts, arbres et buissons, il ne gaspille pas les aliments proposés à la cafétéria car ils sont tous consommés (mais une fois qu’il n’y en a plus, tant pis pour celui qui en voulait), il consomme très peu d’électricité dédiée au chauffage des salles de classes grâce à l’architecture des bâtiments qui sont auto-thermorégulés (bien que cela ne nous empêche pas d’étouffer l’été et de congeler l’hiver dans les salles) et enfin participe au recyclage du caoutchouc car tous les espaces sportifs comme la piste d’athlétisme, le terrain synthétique et même le nouveau revêtement au pied du mur d’escalade sont en gomme recyclée (mais bon c’est tout de même cancérigène). Tous ces points positifs sont cependant contrebalancés par bon nombre de mesures pas toujours très respectueuses de cet environnement que Descartes tient tant à défendre. Commençons par le plus criant : les lumières et les vidéoprojecteurs laissés allumés dans les salles le soir après les cours, pendant le week-end ou même les vacances ! Ou la quantité astronomique de papier gâchée par les professeurs à la reprographie en nous photocopiant des pages et des pages de cours que nous ne sommes même pas sûrs d’apprendre ou en jetant des paquets énormes de feuilles parce qu’il y avait une malheureuse petite faute de frappe. Ce papier, soit dit en passant, qui n’est même pas du papier recyclé. Mais encore, moins interpellant cette fois, le semblant de tri des déchets avec les poubelles de différentes couleurs que personne ne respecte ni même ne sait à quoi il correspond. Sur la lancée des déchets, on compte aussi les mesures de Mme Tison de laisser les déchets dans la cour pour que les élèves se rendent compte à quel point ils polluent, action inutile car les élèves ne se demandent même pas pourquoi il y a tant de déchets dans la cour ou à l’intérieur des salles de classe ou encore les actions de ramassage de déchets d’EcoDescartes de 17h à 18h, quand il n’y a personne dans la cour et que la majorité des élèves sont chez eux. Et en dernier, les trajets courts des sorties scolaires qui sont réalisés en bus alors qu’ils pourraient tout à fait être effectués à pieds ou en tram, polluant ainsi inutilement notre chère planète. Cependant les trajets en tram sont plus nombreux depuis 2018.
Critiquer Descartes pour tous ces forfaits ne sert à rien car dans la lutte pour l’écologie, nous sommes tous concernés, élèves, professeurs, personnel d’administration… agissons au moins à notre échelle pour nous élèves, utilisons les poubelles plutôt que de se servir de la cour comme réceptacle à ordures et éteignons les lumières pour espérer pouvoir admirer celle du Soleil le plus longtemps possible de notre Terre.
Juliette WOJCIK 2nd5