par Cette année, la quatrième édition de la semaine des lycées français à l’étranger se déroule du 30 novembre au 05 décembre 2020. Chaque année une thématique est choisie. La thématique est donc : Citoyens et citoyennes, égaux et solidaires : l’éducation française pour relever les défis de demain.
Si on y réfléchit bien, les défis de demain nous concernant directement sont les cours à distance et l’EAD 100%. Certains luttent tous les jours, pour certains d’entre nous ces journées chez soi, ces cours assis devant un ordinateur peuvent être un supplice. Réfléchissez bien. Nous n’avons pas tous un accès égal à l’informatique, nous n’avons pas tous accès à des cours si l’on vise plus loin. Cette notion d’égalité n’est pas toujours respectée. Il est plus difficile parfois de la mettre en œuvre. Il y a toujours mieux, oui mais regarder plus bas de temps en temps ne fait de mal à personne. Regarder plus haut c’est bien, une source de motivation pour certains et de détermination pour d’autres. Nous sommes tous au lycée Descartes certes, mais nous n’avons pas tous la même vie. Nous n’avons pas les mêmes chances ou opportunités, nous n’avons pas les mêmes buts et encore moins la même vision des choses, mais aujourd’hui nous sommes du même côté. Aujourd’hui nous nous battons tous contre ce virus que certains nomment la covid et d’autre le covid. Encore un point de désaccord. Nous sommes tous citoyens et lycéens, nous avons accès à une éducation française certes, mais les conditions peuvent parfois simplement varier d’un professeur à l’autre. Nous sommes aujourd’hui dans la même galère. Littéralement.
Réfléchissez bien. Vous pensez connaître vos voisins de tables, vos amis, vos professeurs mais les connaissez-vous réellement ? Qui sont-ils quand ils ne sont pas devant vous à faire cours, assis à côté de vous à prendre des notes ? Que sont-ils quand ils ne sont ni élèves ni professeurs ? Qui sont-ils réellement ? Je ne cherche pas à vous perdre, je cherche à vous faire voir la vie autrement. Soyons solidaires, même si nous ne sommes pas tous totalement égaux.
Hajar Bennis
