Les jours passent sans que nous fissions un pas
Les feuilles tombent sans que nous évoluions
Les gens meurent, des femmes, des hommes, des enfants
Et en vain, ils mourront, malheureusement
Les arbres fleurissent, les Hommes ricanent
Les eaux se salissent, leurs sourires se fanent
Plus les jours passent, plus le monde s’efface
Mais nous pouvons reconstruire, ce que nous avons détruit
En se serrant les coudes, et en se donnant la main
Je veux voir des mains noires, blanches, ridées, douces, rugueuses, moites et dures.
Combien de fois faudra-t-il le répéter ?
Pensez-vous que l’on discrimine des personnes parce que leur peau est noire ou à cause de leur religion ?
Ce n’est pas la vraie raison, cette raison étant la Haine
Ce poison qui brûle inconsciemment dans les cœurs et les esprits.
Alors que chacun accepte l’autre
Que chacun voie le meilleur en l’autre
Que chacun traite autrui comme son égal.
Et que l’Égalité éblouisse l’Humanité !
Abla BENZZOUBEIR 2*11