Le gaz de schiste est un gaz naturel retenu à grande profondeur dans certains schistes des bassins sédimentaires. Il n’est donc pas retenu sous une couche imperméable, comme c’est le cas pour les gisements dits « conventionnels » de gaz ou de pétrole, mais emprisonné dans la roche elle-même. Pour en extraire, il faut opérer une fracturation de cette roche, obtenue par injection d’eau sous pression, mélangée à quelques additifs.
L’exploitation de ces gisements nécessite des équipements coûteux et présente des risques pour l’environnement, dans le sous-sol, dans les nappes phréatiques et en surface. La concentration en gaz est plus faible que dans les gisements conventionnels mais les zones concernées sont plus étendues. La potentialité de ces gisements, qui sont exploités depuis plusieurs années, surtout aux États-Unis, est énorme.
Quels sont ses avantages?
L’exploitation du gaz de schiste à un énorme impact économique sur les pays. Il permet la diminution de la dépendance énergétique, une baisse des prix de l’énergie ainsi que la création d’emploi.
D’un point de vue environnemental, l’utilisation du gaz de schiste a l’avantage de produire moins de dioxyde de carbone ( CO2), l’un des principaux responsables de l’effet de serre.
Quels sont ses inconvénients?
Le gaz de schiste présente néanmoins certains inconvénients. Certaines opérations d’exploitation du gaz ont causé des contaminations de nappes phréatiques outre-Atlantique, à la suite de fuites d’hydrocarbures. Par ailleurs, entre 2 et 8% du combustible extrait seraient relâchés dans l’atmosphère au niveau des puits. Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2.
Salma Lambachri