La ville de Rabat a vibré durant quatre jours aux rythmes des journées du patrimoine organisées par l’association Rabat-Salé Mémoire. Cette deuxième édition amplement réussie est un pari gagné par les organisateurs qui ont offert du 14 au 17 avril, une programmation aussi riche que variée au public.
Au menu de cette édition, étaient organisées des visites guidées dans les sites emblématiques des deux villes, et dans le cadre d’un partenariat de l’association en question et du Lycée Descartes, 23 guides- bénévoles parmi les élèves du lycée âgés de 14 à 16 ans ont pu encadrer le parcours culturel “Cité-Jardin”. Forts de leur formation théorique réalisée par Rabat-Salé Mémoire et l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique), nos camarades cartésiens ont fait redécouvrir à plus de 420 personnes les sites du Jardin d’Essai Botanique et ceux du Jardin du Belvedère, lors de visites réalisées en francais, en arabe, en anglais… mais aussi en italien !
Ces journées du patrimoine ont également vu proliférer expositions, spectacles, rencontres, conférences et concerts musicaux. En effet, la nuit du patrimoine, qui s’est tenue le vendredi 16 avril à la Bibliothèque nationale du Royaume, a tenté de brosser le panorama culturel et historique des villes de Rabat et Salé à travers une série de conférences, de tables rondes et de rencontres au cours desquelles les générations d’hier et d’aujourd’hui ont croisé leurs regards sur la mémoire et l’histoire des deux cités. Trois élèves de seconde ont notamment eu la chance de participer à la conférence “ Mon quartier , ma ville mon patrimoine “ qui donnait pour une nuit la parole aux jeunes, et qui leur a permis d’instaurer un débat riche et constructif avec cinq autres lycéens sur leurs visions respectives des villes de Rabat et de Salé, sur leur façon de s’approprier cette aire métropolitaine en constante évolution et au développement rapide, sur leurs attentes, enfin, sur ce qu’ils entendaient par la notion de “ patrimoine”. Une soirée savoureuse placée aux goûts de la nostalgie et des souvenirs vivaces.
BOULMAAROUF Aya