Cet article fait partie d’une série d’interviews réalisées par Zineb Mdarhri, une ancienne terminale L du Lycée et rédactrice du Carte Diem, aujourd’hui dans le post-bac.
—
Mohammed Bousfiha, connu sous le nom de Momo, est l’animateur le plus aimé par les jeunes avec son Morning de Momo sur Hit Radio !
Nous nous sommes intéressés à lui puisqu’il est l’animateur radio par excellence. Il a su attirer un public de tous âges, nationaux et internationaux et il continue toujours ! Qui êtes-vous Mohammed Bousfiha ? (origine, âge, plat, couleur, loisirs, film, chanson, pays, ville, rue, lieu, équipe de foot,..)
- Origine : Maroc
- Age : 32 ans
- Plat préféré : soupe de fèves (besara)
- Couleur : bleu
- Loisirs : sport
- Films : Le parrain de Francis Ford Coppola
- Chanson : je n’ai pas de chanson préférée, mon choix de musique dépend de mon humeur
- Pays préféré : Maroc
- Ville préférée : Casablanca
- Rue : rue des Asphodèles
- Lieu : Mirleft
- Equipe de foot : aucune
Quel a été votre parcours scolaire ?
- J’ai fait un Bac S, puis j’ai intégré directement la radio sans études supérieures. J’ai commencé avec Radio 2M.
- Comment avez-vous vécu votre enfance ? Etait-ce votre rêve d’être ce que vous êtes aujourd’hui ?
- Bien, j’ai eu une enfance normale et heureuse.
- Oui, j’ai toujours été passionné par la radio.
Quelles sont vos ambitions ?
- De continuer ce que je fais.
Qu’est ce qui vous a poussé à être animateur à Hit Radio ? Quelles sont les caractéristiques de votre métier ? Conseillez-vous les étudiants à s’orienter vers ce domaine ?
- La passion, animateur radio est un métier passionnant, il faut s’amuser à l’exercer.
- Oui bien sûr c’est un domaine intéressant. Les étudiants aujourd’hui doivent savoir ce qu’ils veulent faire dans la vie, et surtout faire ce qu’ils aiment.
Nous avons découvert depuis quelques années, votre talent de réaliser les parodies, comment vous est venue l’idée de vous tourner vers cela ? Est-ce que vous considérez que la parodie est un art ?
- On ne connait pas toujours les paroles des chansons et nous avons donc tendance à avoir des hallucinations sonores, on entend des paroles en arabe à travers des chansons étrangères.
- Oui bien sûr, ça pourrait être une forme d’art, parce qu’on écrit les paroles et on les chante et en même temps on crée des chansons délirantes pour le fun.
Vous vous êtes même tourné vers la comédie avec « Momo faw9a al khachaba » qui s’est converti en « Binatna », comment vous est venue cette idée ? Qui vous a révélé au public ? La notoriété vous aide-telle à conquérir le public ?
- J’ai toujours voulu faire le stand-up, et les gens m’ont encouragé à le faire, je considère aussi que c’est un délire et que c’est une nouvelle expérience.
- Personne ne m’a révélé au public, je me suis découvert seul.
- La réponse est contrastée : d’une part, la notoriété m’a porté préjudice car lorsqu’on est animateur c’est difficile d’intégrer un autre domaine puisque chacun a son public. D’autre part, c’est vrai que ma notoriété a rempli la salle, le public s’attendait à un show très bien fait, avec des vannes déchirantes et d’autres délires, mais malgré cela il était satisfait de mon spectacle, je serai même en tournée en France à partir du 31 mars prochain.
Ecrivez-vous vos textes, seul ? Cherchez-vous à dénoncer quelque chose ?
- Oui j’écris tout seul mes textes, je ne cherche pas du tout à dénoncer quoi que ce soit, je fais du stand-up uniquement pour le délire et puis parce que j’aime ça.
Avez-vous eu une expérience dans le domaine cinématographique ?
- Oui j’ai tourné un film qui n’est pas fini, c’est d’ailleurs toujours au Maroc où on se retrouve dans ce genre de situations.
On vous a vu dernièrement dans le clip d’Ahmed Chawki pour la chanson Ce n’est pas une première pour vous puisque vous êtes apparu dans le clip de Danse la joie de Gad El Maleh. Comment pouvez-vous décrire ces expériences ?
- Je fais tout cela pour le fun, pour le délire, il faut toujours essayer de nouvelles et bonnes expériences, lorsqu’on me propose de faire quelques chose, je ne réfléchis pas trop, je me lance directement.
Comment vivez-vous votre vie d’homme célèbre ? Est-ce que la vie de Momo a changé avec Hit Radio ?
- Je ne suis pas une célébrité.
- C’est la vie de Hit radio qui a changé avec Momo (plaisanterie), Momo et Hit radio se complètent.
Dans le Morning de Momo on retrouve plusieurs étapes : machmoum test, interview avec une célébrité et bien d’autres. En parlant de vos interviews, sur quoi est basé votre choix d’invité ? Comment préparez-vous votre émission ?
- Dans l’émission, on invite les personnes qui ont de l’actualité, c’est de la promotion.
- Il ya toute une équipe qui travaille avec moi. Chacun propose son idée. On est soudé et sérieux mais on n’est pas exigeants, on s’amuse en exerçant nos métiers.
Combien d’auditeurs en moyenne vous écoutent chaque jour ?
- On a presque 300 000 auditeurs par 1/5 d’heure, soit presque quatre fois le stade de Bernabéu.
Vous êtes toujours en direct à la radio, avez-vous été exposé à des insultes en direct? Avez-vous été obligé d’arrêter l’émission ?
- Non jamais.
Est-ce que les nouvelles technologies jouent un certain rôle dans le domaine de la presse ? Y a-t-il des améliorations ?
- Oui beaucoup même. Il y a de nouvelles techniques, par exemple l’informatique aujourd’hui facilite plus la tâche, il y a des logiciels pour diffuser la musique plus facilement qu’avant.
Un petit mot aux étudiants de lycée Descartes et aux journalistes du Carte Diem
- Faites un choix de vie passionné et travaillez bien
- Le journalisme est un métier noble, faites en sorte qu’il le reste et faites le avec beaucoup de noblesse.
Zineb Mdarhri ancienne TL