Présentiel vs Distanciel : la battle en vidéo !

Cette année a été instable pour les élèves du monde entier.  Elle a été marquée, et particulièrement au lycée Descartes, par de nombreuses fluctuations de mode de travail scolaire. En effet, seulement une semaine après la rentrée scolaire de Septembre en présentiel, le lycée a été contraint de fermer ses portes. Après deux semaines de cours à distance, le mode présentiel a été rétabli. Mais, au retour des vacances, les élèves ont dû repasser en EAD*. 

Mardi 24 Novembre, le lycée a enfin pu rouvrir et le Carte Diem  a décidé de sonder quelques élèves afin de les questionner sur le mode de travail avec lequel ils sont le plus à l’aise. Naturellement, le mode présentiel a été, pour la plupart, le mode d’enseignement favori. Ironie du sort; les élèves qui, quelques mois auparavant se plaignaient de devoir venir à l’école, ne rêvent, aujourd’hui, que d’y rester. Beaucoup y vont désormais chaque jour avec la frustration et l’appréhension de ne peut-être pas revenir le lendemain. Un vrai calvaire pour des lycéens qui, en plus d’avoir des examens dans ces conditions “ d’errance » scolaire, sont confrontés à des situations d’isolement social, d’affolement face au virus ou d’autres problèmes affectant leur santé psychologique. Le mode distanciel est considéré par certains comme une situation de marginalisation totale ou de relâche au niveau des cours. D’autres l’ont facilement apprivoisé et y ont trouvé des avantages beaucoup plus intéressants que ceux du présentiel.

Quoiqu’il en soit, la situation dépasse évidemment le ban et l’arrière ban. Les élèves ne sont pas les seuls à devoir gérer et s’adapter à ces changements imprévisibles et abrupts. Tout une équipe administrative et pédagogique fournit elle aussi un travail abrutissant et acharné dans le but d’offrir aux élèves les meilleures conditions de travail possible. L’évolution de la situation n’est entre les mains de personne alors nous devons tout simplement patienter et subir en attendant que la situation s’arrange et que l’on puisse retrouver notre “chère vie d’avant” dont les défauts qui nous paraissaient si vils auparavant sont aujourd’hui nos plus grands manques. 

                                Kanza Dakir 

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