Journée pluvieuse au lycée…

Ca y est, l’été est définitivement loin dernière nous et les journées de pluie battante et de vent glacial ont repris le dessus en ce début de décembre, entraînant leur lot de désagréments pour les élèves de notre lycée.
Si, certes, de nombreuses tables ont été disposées dans les espaces découverts de notre établissement, permettant aux cartésiens de faire une pause entre deux heures de cours ou de travailler en plein air lors des journées ensoleillées, quand l’hiver pointe le bout de son nez, tout devient plus compliqué…
N’espérez pas aller vous réfugier au CDI pour travailler ! Avec quatre-vingt dix places par heure, effectif souvent réduit pour diverses raisons, vous pouvez aisément imaginer que le “C’est complet !” tant redouté s’abatte juste devant vous alors même qu’il y a dix minutes que vous êtes plantés devant ce lieu studieux, espérant pouvoir y entrer, souvent sous la pluie puisque la file d’attente n’est pas couverte…
L’élève en quête d’un lieu sec pour travailler ou patienter jusqu’à sa prochaine heure de cours se retrouve donc au milieu du lycée. Si les secondes peuvent se diriger vers la salle A104, permanence ouverte il y a deux ans, pour les classes de première et de terminale, la question est sans réponse. Mais attendez ! Il existe bien une permanence aux abords de la vie scolaire du bâtiment B ! L’heure est déjà très certainement amputée d’une bonne vingtaine de minutes et l’élève s’y hâte donc. Arrivé à hauteur de celle-ci, un seul coup d’oeil par la petite fenêtre de la porte suffit, la permanence a été prise d’assaut. L’élève bat en retraite dans la cafétéria et attendra pendant une demi-heure la fin des cours ou bien, s’il ne supporte pas l’odeur forte de nourriture ambiante, il longera les couloirs du lycée…
Comment pallier à ce problème ? Nous nous sommes rapprochés du CVL qui fait la même constatation que nous et qui a déjà alerté l’administration du manque de lieux couverts de travail pour les lycéens.
Nous ajouterons également qu’en ces journées de pluie, se rendre en cours dans les salles préfabriquées A016 à A018 est une vraie expédition puisqu’il faut, après avoir contourné la pluie en passant par les couloirs bondés du premières étage, courir pour s’engouffrer, trempé jusqu’aux os, dans une de ces quatre salles.
Yanis Tabyaoui