#NousToutes, le mouvement féministe qui a fait parler de lui en ce mois de Novembre 2021

Après le succès de la campagne d’Octobre rose 2021 auprès des féministes françaises dont le but était la sensibilisation pour le cancer du sein. C’est, en fin de mois de Novembre, que leur intérêt se dirige vers le mouvement #NousToutes luttant contre les violences faites aux femmes. En effet, cet engagement s’illustre par de nombreuses manifestations qui ont débutées à partir du 20 Novembre 2021, et s’étend dans toute la France. Dans de nombreuses villes françaises, se sont réunis des milliers de militants pour la cause féminine. 

La date de départ du mouvement, le 20 Novembre,  célèbre parallèlement la journée mondiale de l’enfance et celle du souvenir trans. Ce mouvement dure une semaine et ainsi s’étendent jusqu’au 27 et permet simultanément de marquer le 25 Novembre la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Lors de ces marches, les manifestants ont essayé de faire entendre leurs revendications et de porter la voix de toutes les victimes de violences.

Le mouvement a été bien suivi cette année, en effet, rien que lors du samedi 20 Novembre, Paris a rassemblé, à elle seule, plusieurs milliers de personnes à la marche organisée par le collectif féministe #NousToutes. Les organisations de protection de l’enfance étaient également appelées à manifester à l’occasion de cette journée spéciale.

Dans un pays où un jour sur deux, une femme est tuée par les coups de son conjoint ou compagnon (soit 101 femmes tuées depuis le début d’année) ; où près de 220 000 femmes ont été victimes de violences et parmi elles, 94 000 se sont faites violées, on reproche l’inefficacité des politiques sociales déjà mises en place.

Ainsi, face à ces chiffres, mais surtout aux histoires et noms derrières ces sombres statistiques, les associations s’adressent au gouvernement et aux candidats à l’élection présidentiel réclamant des engagements fermes et sérieux tel que des financements pour lutter contre ces crimes et injustices. Ces associations demandent à l’État de déverser 1 milliard d’euros par an pour que cette lutte soit réellement efficace en faveur de ces causes alors qu’actuellement, il n’y a qu’uniquement 360 millions déversés par l’Etat. En plus d’un soutien financier plus important, elles réclament (ou proposent c’est toi qui voit) des mesures tel que  la prévention, notamment à travers l’éducation dès le plus jeune âge, mais aussi un effort supplémentaire impératif de la part de l’Etat pour créer davantage d’hébergement social aux femmes qui fuient leur foyer et une justice plus efficace et plus rapide.

Ce mouvement n’est, de loin, le plus influent, ou le plus médiatisé. Mais il est source de questionnements sur l’importance de notre engagement, nous, jeunes adultes de demain, et relève aussi des remises en cause sur les enjeux que représentent notre éducation sur des sujets contemporains et communs à toutes les sociétés.

Enfin, il semble important de rappeler que les revendications féministes sont, contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, de plus en plus écoutées. Or, on ne peut, aujourd’hui, affirmer avoir atteint l’idéale avancée par les féministe. En effet, le but des mouvements féministes est l’égalité hommes/femmes.

https://arretonslesviolences.gouv.fr/je-suis-professionnel/chiffres-de-reference-violences-faites-aux-femmes

Plus de 30 000 personnes ont manifesté samedi à Paris contre les violences sexistes et sexuelles. Une énorme manifestation. 
Crédit photo : Christine Garbage

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