Des rochers sont dans mes yeux
Et empêchent les autres d’être vus
Mon ennui a tout peint
Les gens semblent n’avoir jamais vécu
Ils se blottissent dans un ascenceur en panne
Puisque leur coeur ne veut jamais être heurté
Mais mon âme n’est pas moins piégée
Ma jeunesse moderne me condamne à attendre qu’on me réveille
Par des guerres, des gifles, des prairies
Je ne sais jamais rien des choses ni du vrai
Je vis sur une terre en pleine brume
Pareil à un asticot distrait
Là où je ne vois que des fictions
Des fantômes et des questions
Tandis que le monde continue de couler
Comme une larme inconnue