L’autre Vénus 

Les amours sans début qui agacent toute une vie

Tombent dans les courants où mon coeur lit

Des vers splendides qu’il n’aimera jamais 

“- Car on est qu’une Juliette parmi une infinité,

Et je n’ai pas la beauté des muses baudelairiennes,

Et dans mes potagers de fou-rires et d’aspirine,

Près des ruisseaux qui tentent d’abreuver les famines,

Je cultive celle qui assèche les océans de peine,

Et comme un rêve blanc qui aspire les trous noirs,

J’éponge les fronts blêmes qui suffoquent le soir.”

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