Pipi sur Mars, l'expérience folle de la NASA

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L’impression 3D est devenue indispensable pour les voyages astronomiques. En effet, les astronautes pendant une bonne partie de leur temps vont réparer leur station orbitale. Et une station orbitale ce n’est pas un studio de 20 m² en collocation à Pigalle, en effet, ça nécessite beaucoup d’entretien. Et comme on ne sait jamais à l’avance ce qui peut casser et bien la NASA envoie des tonnes de pièces de rechanges qui doivent résister au voyage et qui coûtent près de 10000 euros/kg (soit 10 mois et 6 jours de loyer du studio précèdent par kg). Par conséquent, limiter le stock de pièces détachées au bénéfice d’une impression leur offre une plus grande autonomie et permet de réaliser d’importantes économies. Ceci dit il faut bien entendu une imprimante 3D spéciale puisque le facteur de la gravité doit être pris en compte pour que les couches imprimées se superposent correctement et que leur adhérence ne soit pas remise en question. (Il faut aussi que la température de l’imprimante ne soit pas trop élevée dans l’espace mais je n’ai aucune idée de pourquoi étant donné que je ne suis qu’un pauvre ES). La NASA travaille même actuellement avec les créateurs de ces imprimantes Made In Space (c’est le nom de l’entreprise et non une boutade médiocre) pour imprimer des satellites depuis la Station Spatiale Internationale pour pouvoir les lancer plus facilement.
Avoir des outils imprimés c’est bien beau mais il faut du plastique. Alors oui ça pèse sûrement moins lourd que les outils de rechange envoyés mais ça prend toujours de la place. Alors pour pousser à bout l’autosuffisance, la NASA et l’Université de Clemson qui a d’ailleurs l’air d’être une ville bien nulle étant donné la densité de sa page Wikipedia.
Trêve de moquerie je vous rappelle qu’à Rabat nous n’avons qu’une seule salle de cinéma qui diffuse des films étrangers contemporains et qui de surcroît a été construite dans les années 30 pour à la base accueillir des pièces de théâtre. Et je ne veux absolument pas remuer le couteau dans la plaie mais nous n’avons pas non plus de professeurs qui vont permettre potentiellement à la race humaine d’aller plus rapidement sur mars. C’est donc Mark Blenner qui a découvert qu’en mélangeant certaines souches de levure (la Yarrowia lipolytica) à de l’urine, il était possible d’obtenir du polyester à savoir du plastique. Ce plastique qui pourra être transformé et utilisé dans les fameuses imprimantes. Le problème est que pour l’instant il faut plus de 1000 litres du futur précieux liquide pour obtenir seulement quelques grammes de plastique. Et à ce que je sache les astronautes ne sont pas en train d’enchaîner les mojitos au Macumba 130 Rue de Rivoli pour réussir l’exploit de ne serait ce qu’imprimer un filtre à robinet. Par voie de conséquence, au lieu d’envoyer des tonnes de glace pilée, de citrons verts, de menthe et de rhum blanc, les chercheurs de la NASA cherchent actuellement à modifier génétiquement la souche de levure pour produire plus de plastique avec moins d’urine.
De plus étant donné que ces recherches ont pour but d’aller sur Mars, les besoins physiologiques des astronautes sont importants et pour le fonctionnement de leur cerveau il leur est indispensable de consommer de l’Oméga 3. C’est la qu’intervient une fois de plus Mark Blenner, Le MacGyver de la pisse (pour les plus jeunes MacGyver c’est le héros d’une série télévisée des années 80-90 qui avec de la ficelle et un trombone te faisait un hélicoptère) a réussi à produire le nutriment grâce une fois de plus à l’urine. Comme quoi rien ne se perd, tout se transforme. Un grand merci à mes professeurs pour m’avoir appris secrètement les rudiments de la recherche dans la conquête spatiale.
Et pour les curieux le cosy studio de 20m² avec vue sur cour et canapé-lit pour deux personnes est bien sur disponible ici :
Et oui, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommez avec modération mais nous avons tous une petite pensée pour Le Macumba, ce club très intimiste mais si conviviale qui a malheureusement fermé définitivement.

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