Après de longs mois de pause à cause du Coronavirus, les Léos reprennent du service. A défaut de ne pas pouvoir, comme à leur habitude, assister à plusieurs marchés de Noël (COVID oblige), les Léos ne se laissent pas abattre et font avec les moyens du bord. C’est donc dans la joie et la bonne humeur que les jeunes membres de l’association ont tenu un stand au marché artisanal des jardins Pie X le Dimanche 13 décembre 2020.
Le groupe d’une vingtaine d’élèves, essentiellement composé de cartésiens, malrausiens et saintexiens, s’est relayé de 9h30 à 14h durant la journée du 13 décembre. Leur petite échoppe proposait des produits de tous genres apportés chaleureusement par les membres de l’association. Que ce soit les gâteaux, les bonbons, les thés, les plantes aromatiques ou encore les objets (vêtements, sacs) fabriqués par les enfants malades, les produits ont majoritairement été liquidé. Quoiqu’il en soit les ventes ont été fructueuses et les jeunes adolescents ont pu repartir le cœur plus léger.
Si vous vous demandez pourquoi il était lourd, l’explication est simple : Leo Malaika a pour principal objectif de soutenir financièrement la scolarisation d’enfants atteints de trisomie 21 (à Rabat-Salé). Les jeunes complaisants sont très attachés aux enfants et accordent un intérêt considérable à leur bien-être. Pour l’assurer, ils se mobilisent assez régulièrement. Notamment en planifiant des visites à l’association où ils organisent des activités et des ateliers pour leur redonner le sourire. “Je les aime tous d’un amour infini et inexplicable » affirme une bénévole. Mais pour espérer faire perdurer leurs actions tout en atteignant leur objectif élémentaire, il leur faut tout de même se faire un pécule. Ainsi, ils organisent, tout au long de l’année, plusieurs événements comme celui-ci dans le dessein de récolter des fonds qui leur serviraient à financer leurs projets. Néanmoins, en cette année particulière, les événements conformes se sont fait extrêmement rares. Si bien que ce marché a été le seul qu’ils aient pu faire. Pour des personnes ayant l’habitude de, à cette période de l’année, faire le tour des marchés de Noël de la ville, la frustration n’est pas infondée. Et pourtant, les bénévoles ont su faire abstraction de leurs contrariétés et s’investir pleinement dans la tenue du stand, sourires chaleureux et béats collés aux lèvres.
Kanza Dakir